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Points de vue

Sur Crêt, à l’Est au dessus de Vieillard : point culminant (631 m), d'où l'on jouit d'une vue remarquable sur la Côtière et la rivière d'Ain.

Chemin de Chaux à Vieillard : depuis cette route, la vue s'étend sur les collines environnantes, on distingue clairement le château des Allymes (Ambérieu-en-Bugey).

 Depuis Sous Chaly : (lieu dit au pied des falaises de la Roche Noire) la route qui conduit à Lhuire se déroule au fond de gorges où coule le Riez.

Sur la ville : depuis le chemin qui conduit "sur Plan", la vue plonge sur le centre du village, le château des Echelles, la mairie, l'église, plusieurs châteaux de la soierie et plusieurs quartiers. Le panorama s’étend jusqu’à la Côtière, avec une belle vue sur la Dombes et le Beaujolais au loin.

Place de Chaux : d'ici la vue s'étend jusqu'à Pont-d'Ain.

Anciennes carrières

Chenavel a été un endroit  de carrières de pierre blanche. En 1797 on extrait des moellons bruts et ébauchés et des libages (quartier de pierre, ou gros moellons durs, équarris grossièrement, et qu'on emploie dans les fondements d'un édifice). L’une des dernières en fonction du côté de la Brovière se situe au grangeon du père Tholas, près de l’ancien chemin conduisant à la vallée de l’Ain en direction de Bosseron.

Jujurieux village :

Champbetra ou Champbetraz, au dessus du cimetière

Vaux, au dessus de La Courbatière

Chaux, à l'entrée côté Sud

Cossieux, à la Roche Noire, ancienne  carrière Demias

Au Bévieur, deux carrières de barattes (cailloux et cailloutis pour remblayer les chemins)

Lhuire, avant l’installation des usines des Ciments Lyonnais, emplacement sur la D 12b sous le Châtelard

Sources

Fraîche Fontaine sur la D 63 au nord de Jujurieux

Source des Gardes à Cucuen et biend'autres

Source de la Vierge à Vieillard

Présence également d’une douzaine de réservoirs de captages

Rivière et ruisseaux

 La rivière d’Ain, à l’Ouest, délimite la commune sur quelques kilomètres. En amont de l’embouchure de l’Ecotet, en diagonale, un barrage permet par un canal d’alimenter en eau l’usine électrique d’Oussiat. En 1866 fut établie en accord avec le syndicat des moulins d’Oussiat, une digue sur la rive gauche, afin de protéger les terrains de la commune. La solidité de ces travaux d’endiguement fut remis en question à propos du bourrelet d’enrochement du barrage quand en 1889, Mr Seigle propriétaire de l’usine fit rehausser l’ouvrage afin d’acquérir une force motrice plus conséquente pour son usine. Les 9 et 14 mars 1896, la digue cédait provoquant de graves inondations au Blanchon, quartier de Pont-d’Ain.

 

Le barrage de l'usine électrique d'Oussiat à La Route

 

La rivière d'Ain en amont du barrage

Le Riez prend sa source sous le crêt Rodier à Nivollet, arrose Saint-Jérôme et Lhuire. Il reçoit au Champé le Marlieux, qui lui, prend sa source à Cornelle, hameau de la commune de Boyeux-Saint Jérôme. Puis coule dans une vallée qui va s’élargissant jusqu’à la vaste plaine de l’Ain. En aval, à partir du pont Levrat son lit s’assèche pendant les mois d’été. Il rejoint alors la rivière d’Ain par infiltration dans le sol en galet. Son cours à permis l’installation de plusieurs moulins, papeteries et scieries dès le XVIIIeme siècle dont on peu voir quelques vestiges. Sous Chaly le bâti du moulin Vinoche est encore visible le long de la variante du sentier de grande randonnée (GR 59) à l’extrémité du Peloux.

(Cliché J.Grimbot)

 Le ruisseau de la  Dronière qui coule près du monument Bidal sous Chenavel et passe sous la D 1084 rejoint l’Ain très proche. Ce petit ruisseau, le plus court de la commune, sort de la montagne 20m en dessus de la stèle. En 1868, une prise d’eau permettant une irrigation était construite immédiatement à la sortie de l’aqueduc. Elle sera modifiée en 1882 avec une possibilité de lavoir public.

 L'Ecotet naît à Breignes et coule dans le vallon de Charmontay. Il se jette dans l’Ain près de La Route après avoir traversé la Saulée, le long du plan d’eau des Brotteaux.

 Le Marlieux, prend sa source à Cornelle, hameau de la commune de Boyeux-Saint-Jérôme. Il se jette dans le Riez au Champé.

 Le Chambafort prend sa source au sud-est de La Combe, à 400m d’altitude, sous le Communal. Il serpente dans le vallon de La Combe à travers une végétation anarchique au niveau d'un ancien barrage comblé par les sédiments puis dégagé pour retenir ses eaux suite aux inondations de 2008. En partie canalisé dans la traversé de Cuquen. Il coule le long de de la D 36 A et se jette dans le Riez quelques centaines de mètres avant le pont Levrat. Un vannage mobile, nécessaire à l’irrigation, fut établi au milieu du XIXeme siècle sur le ruisseau un peu après  l’actuelle rue de La Flodière près du  chemin allant de Jujurieux à La Route.

 Le Vieillasseux (Vieillasset, Vieil Assec, Vieillasse) prend sa source à Vieillard, au lieu dit: Sous la Fontaine. Il arrose Le Bévieur, Cossieux et se jette dans le Riez près des ruines de l’ancienne usine Olivier.

Il existe un petit ru qui sort à proximité de la grotte d’En Perrucle et dont le débit est important par grosses pluies. Il serpente dans le pré en contrebas de la D 12 avant de se jeter dans le Riez. Dans ce pré subsistent des contreforts en pierre de vannes de canaux dont l’orientation laisse à penser que l’un deux venait de La Courbatière. Acheminait-il les eaux du Rieu, minuscule ruisseau qui venait de Vaux  dont le cours est actuellement en partie caché ? Ces eaux, en 1896, aurait servi de moteur à un tour à bois établi dans la maison d’Henri Sibuet.

Plan d'eau au hameau de La Route

Situé au Brotteaux ce plan d'eau alimenté par des infiltrations de la rivière d'Ain s'est créé à la suite d'extraction de graviers pour la construction de l'ATMB (Autoroutes et Tunnel du Mont Blanc).

(Cliché.J.Grimbot)

Bois

 Le bois de Charmontay est  traversé par le sentier de grande randonnée GR 59 au nord de la commune. Sa superficie couvre une grande partie du massif forestier qui s'étend sur 135,32 hectares.

Arbres remarquables

A Chenavel, à l’Ouest, face à  la Croix, un vieux mûrier.

Aux Inversis ou Enversis, en contre bas de la route Jujurieux - Breignes (D 63) et après avoir quitté le croisement dit "des bidons", dans le  chemin forestier descendant sur la gauche rejoignant le G.R.59, sur la gauche, à une petite centaine de mètres, un énorme hêtre, très vieux, dont le tronc possède une circonférence de 5m70. En suivant le GR.59 sur  200 à 300 mètres après le petit pont traversant l'Ecotet, en allant vers le nord, en bordure du sentier sur la droite, un chêne très droit, très haut dont le tronc à une circonférence de 4m30.

(Cliché M.Bugnet)

Sur Crêt, au lieu dit "Pierre Feu" à la limite Jujurieux — Mérignat dans une embouche longeant le chemin allant de Mérignat à Vieillard, en bordure d'un petit bois de sapin, un énorme  châtaignier en forme de parasol. Le tronc de cet arbre majestueux possède une circonférence de 5m70, malheureusement il est atteint de maladie.

Sur les bords de l’Ain, le long de la rivière, 150m en amont du barrage dit d’Oussiat,  sur la rive gauche, un ensemble de beaux peupliers. L’un d’entre eux, remarquable géant a une circonférence de 5,50m.

Le club de Randonnée Pédestre de Jujurieux (CRPJ) en collaboration avec le collège Roger Vailland de Poncin a établi  un sentier botanique présentant 18 variétés d’arbres et arbustes différents (départ en allant Sur la Ville jusqu’à la variante du GR 59 et retour).

Le vignoble

De tous temps, sur la commune, le vignoble a été conséquent. La configuration du sol et l’exposition interviennent pour une grande part dans ce domaine. Il suffit d’examiner les bans de vendanges, les actes notariés, les cartes postales anciennes, pour apprécier ce que fut le revenu principal de nos agriculteurs. Il est d’ailleurs déclaré ainsi en 1790. Les  seuls biens ecclésiastiques en vignes pour cette même année rapportent à leurs propriétaires 260 livres. Le 24 avril 1870 est même organisé un concours viticole. L’attaque du phylloxera faillit sonner le glas de la culture de la vigne et les diverses crise de mévente des vins du début du XXeme siècle ainsi que des années 30 provoquèrent des situations difficiles.

Années

Surface en vignes

1827

253ha

1900

310ha

1985

22ha

2006

49 ha (dont 27 en vdqs)

 

Vers 1910 à Cossieux

Actuellement le domaine viticole est à nouveau en progression. Il se situe sur les hauteurs et les pentes exposées au sud. Il a beaucoup gagné en qualité :

Par son vin pétillant gazéifié dont le cépage principal est le Gamay avec une fermentation complète en cuve, puis une mise en bouteille avec adjonction de gaz.

Par son Cerdon méthode ancestrale, AOC depuis décembre 2009 - cépage : Gamay et Poulsard. Fermentation partielle en cuve, mise en bouteille puis fermentation en bouteille. Ce qui donne le pétillant du vin.

Par des productions moindres de  Chardonnay et de Pinot.

L’apparition des vins mousseux s’est faite dans l’immédiat après guerre 1939-1945. Il n'y avait alors que du Cerdon méthode ancestrale dont la  fermentation était mal maîtrisée. Le pétillant gazéifié ne verra le jour qu’en 1960.

Le paysage de notre commune révèle parfois, au milieu des vignes, quelques pittoresques grangeons. Ces  petits édifices de rangements d’outils et matériels sont construits en pierres avec un  toit de tuiles et un "bachat", voire un tonneau pour garder l’eau. Plusieurs sont présents à la sortie de Chaux, dans les vignes en direction de Mérignat. A Cucuen, après la croix, en direction de La Combe. Sur Plan, un particulièrement curieux, cylindrique. Un autre en direction des Communaux, à partir du Plan, le grangeon dit du Guerrier, qui appartint jadis à un mobile de la guerre de 1870. Au dessus du vignoble de Cossieux parmi les pierriers et dans les vignes de Vieillard. Si l’on s’aventure dans certains taillis qui jadis étaient en vignes et entouraient Cossieux, on en trouve encore quelques uns écroulés dont il ne subsiste parfois que quelques pierres (Sous Chêne, Sur le Peloux, au dessus des Barattes).

Un grangeon sur le chemin de Mérignat  (Cliché .E.Flacher)